Page Blanche et Seïwa sont nés

J’espère que vous avez toutes et tous passé un doux et joyeux été.

Ce Lundi 6 septembre, au creux de deux journées de cueillette, nous avons pris le temps d’accoucher de deux cuvées précieuses « Page Blanche » et « Seïwa« .

« Page Blanche » élevé une année en Dolia de grès tout en élégance, minéralité, délicatesse, notes exotiques. Seuls 700 flacons…

« Seïwa » qui porte un message si essentiel, issu des plus beaux cœurs de presse élevés une année en vieux fûts, est gorgé de fruit, raffiné, d’une maturité parfaitement équilibré, prometteur…

Ces deux cuvées pourront s’envoler ici et ailleurs d’ici fin Septembre, le temps de terminer les cueillettes et de les laisser se reposer. A bientôt 🙂

Paysannerie, Autonomie, Douceur de vivre

Voici le panier de cette après-midi. …

Lorsqu’en 2012, Nous avons créé le Domaine, nous avons mis dans nos mots celui de « paysans ». Pour nous, il porte en lui, la notion de « petit », de « modestie », de « possible » et de « doux ». Non pas que nos aspirations soient petites ou modérées. Nos désirs d’évolution sont immenses, intenses, brûlants. Mais le Monde continuera à tourner au creux d’une Humanité modérée et sobre, d’une Humanité qui trouve sa grandeur dans la simplicité et le retour aux choses essentielles. Ces choses qui nous émancipent et nous donnent des ailes. L’essence-Ciel.

Notre Domaine est petit en taille, 4 hectares! Mais que sont grandes les possibilités et l’imagination que nous avons pu mettre en œuvre grâce à cette surface vivable. Les heures dédiées aux vignes, à la cave, aux visiteurs nous laissent encore le temps pour prendre soin de notre lieu de Vie, de nos 2 jardins et du verger d’arbres anciens. Cette surface à taille « humaine » nous a permis de créer un éco-gîte, un lieu de soin, une petite épicerie des produits de la Montagne et de pendre le « temps », ah oui, prendre le « temps » d’aller aux cueillettes sauvages. Nous ne cessons d’élargir le panel de nos savoirs botaniques et gastronomiques.

Les cueillettes pour le Domaine, que d’économie en comparaison des sacs et bidons de produits phytosanitaires. Ici, nous cueillons les plantes (ortie, achillée millefeuille, consoude, prêle…), ramassons la bouse de vache le matin même des badigeons, troquons du vin contre de la propolis et prenons ainsi soin de nos vignes.

Ici, nous cueillons doucettes, ail des ours, orties, pissenlits, violettes, sureau, romarin, noix, noisettes, champignons, châtaignes… que nous mettons dans nos assiettes et celles de nos amis.

Ici, nous prenons le temps de faire notre bois afin de nous chauffer avec la ressource locale. Julien arpente les forêts environnantes et repère les arbres au sol, les arbres déjà morts naturellement. Ce bois nous offre le luxe d’un chauffage doux, paisible, chaleureux et gratuit.

Notre production est modeste mais que de richesses offertes par la Nature environnante et le temps que nous prenons à les reconnaître, à aller à leur rencontre.

Pour rien au Monde, nous n’aimerions nous agrandir. La vie est immense ainsi 🙂

D’autres projets encore: Tiny House, préparation de produits sauvages et jardiniers pour notre petite épicerie…Paysannerie, liberté, flexibilité, mosaïque de la Vie.

A vos libertés et autonomies 🙂

Les Petites Bulles, La Vie est belle!

Le printemps commence à bourdonner aux oreilles de notre âme, de notre corps. Sentez-vous cette énergie qui monte et qui nous pousse à entreprendre, avancer, imaginer pour demain, semer les projets et les graines…

Il y a quelques semaines, est né « Les Petites Bulles ». Un air de fête et d’accordéon tout rose dans le ciel de nos apéros.

Et, ce vendredi 12 Mars, est arrivé après des années d’attente notre participation au « boire localement » notre BIB. Le bien nommé « La Vie est belle ».

Pour cette aventure intimiste (seulement 160 enfants), nous prévoyons un temps festif à la cave au printemps. Un air de convivialité, de partage, de simplifié. 

Sculpter la Vie-gne et panser les plaies

Les vignes ont eu le temps de s’endormir, de se reposer. Quelques mois d’éloignement et de tranquillité pour se loger au creux du calme de l’hiver. Février a sonné son heure et c’est le printemps qui déjà susurre son arrivé prochaine. Nous avons repris le chemin des parcelles, le sécateur d’une main, le seau de badigeon de l’autre.

Nous taillons chaque pied de vigne en le pensant pour demain, en souhaitant lui donner harmonie et bien-être.

Puis chaque plaie est pansée grâce à l’application au pinceau d’une préparation de bon sens où se lient bouse de vache fraîche, argile, propolis et décoction de prêle. Depuis les années où nous déposons cette potion merveilleuse et simple, nous avons vu les vignes se renforcer, les traitements bien que déjà peu nombreux, diminuer encore.

Penser la « Vie-gne »- Panser les plaies