Haïku, invitation à la poésie

Voilà, les derniers flacons ont été adoptés et la maison parentale est vide. Nous attendons la naissance des enfants 2017 le 1er Mars. Arriveront tout frais « Maintenant » 2017, l’intrigant « En Marge » et « Haïku » 2017. Ce dernier n’est pas anodin et dans le monde actuel qui oscille entre deux chemins, l’évocation de poésie est un radeau au cœur de la noyade vers demain.

Voici des mots nés ce matin, que je partage avec vous.

 » La poésie, c’est quand le temps se donne à la beauté et que vient crever à la surface de notre conscience une bulle du mystère. L’impression que l’essence du Monde s’offre à nous. La poésie nous accroche au moment présent, nous traverse et va au fond, tout au fond, réveiller en nous, une manière de regarder, d’accueillir plus profonde, plus éveillée…

La poésie est un autre regard, de l’âme ou du cœur. D’où vient-elle? Y-a t-il un ange de la poésie qui souffle à l’oreille de ceux qui la reçoivent?

Lorsqu’elle est posée sur papier, elle ressemble à un assemblage de mots mais lorsqu’elle entre en nous, il se passe quelque chose, un état second nous happe. La poésie est vivante, elle chemine, elle veut exister. un monde de poésie ne peut être laid.

Beauté et poésie sont sœurs. Naissent elles l’une de l’autre? Une même volonté pour l’homme, un appui possible pour retrouver l’humanité, le subtil, la fragilité des choses.

Toujours un carnet à la main lorsque la poésie est là, l’écrire, lui donner matière car elle s’évapore. Elle est cadeau à l’âme que l’on attrape dans l’instant. Elle es le papillon de la littérature. Impalpable. Si on la fait rentrer dans un cadre, elle meurt. La poésie, une émanation subtile de la Vie ».

A vous et aux Haïkus…